Pré-requis :

  • Connaître les spécificités de l'image cinématographique.
  • Connaître les bases d'After Effects.
  • Connaître et savoir utiliser les LUTs.
  • Avoir lu et assimilé les chapitres des exercices et des cours en lignes suivants :
  • Disposer d'un rendu 3D avec passes de rendu ou utiliser les fichiers de l'exercice.
  • Disposer d'un ordinateur assez puissant pour traiter une séquence vidéo lourde (les fichiers openEXR fournis pour l'exercice font plus de 7Go...) et d'After Effects CC 2017 minimum.

Objectifs :

  • Finaliser l'intégration photo ou vidéo/3D - il s'agit de faire en sorte qu'il n'y ait pas de différence lumineuse ou colorimétrique entre la photo ou la vidéo de référence et le rendu 3D.
  • Comprendre le principe du compositing par passe de rendu
  • Comprendre le principe des corrections colorimétriques et lumineuses
  • L'ensemble de ce cours sera réalisé sous After Effects, même s'il ne s'agit pas de la solution la plus optimale. After Effects dispose d'un atout incontestable : il est très répandu. Malheureusement, il a aussi plusieurs défauts : la plupart des effets de correction colorimétriques ne sont pas optimisés pour les images 32bits, le flux de production linéaire n'est pas totalement consistant et certains effets ne sont possibles qu'avec des plugins. Photoshop permettrait de résoudre une partie de ces problèmes, mais uniquement pour des images fixes. NukeX serait idéal et permettrait un résultat meilleur... mais il est bien plus cher et moins répandu qu'After Effects.

Plan :

  • PARTIE 1 : Compositing des AOVs. Cette partie consiste à savoir récupérer dans After Effects les passes de rendus issues de 3DsMax et les organiser pour obtenir un résultat comparable au Beauty Render mais bien plus souple à manipuler.
  • PARTIE 2 : Corrections colorimétriques. Le rendu 3D contient des écarts colorimétriques avec la photo de référence qui rendent l'intégration moins convaincante - il s'agit donc de compenser ces écarts avec les effets d'After Effects.
  • PARTIE 3 : Ajout des caractéristiques cinématographiques. Photo de référence et rendu 3D sont à présent équilibrés. Afin d'avoir un visuel final moins lisse et plus cinématographique, il faut réinjecter plusieurs aspects spécifiques à l'image cinématographique : flous de mouvement et de profondeur de champ, grain, déformation en barillet, vignettage, etc.
  • PARTIE 4 : Stylisation colorimétrique. L'ensemble de l'intégration est terminé, et comme l'ensemble du flux de production a été réalisé en haute qualité (32b FP), il est possible de modifier l'aspect visuel du résultat pour styliser l'ambiance lumineuse.

Modifié le: samedi 14 avril 2018, 12:31